Lors de la grève étudiante de 2012, Mise en Demeure se produit dans de nombreux événements militants pour soutenir la cause étudiante et ramasser des fonds pour la poursuite de la lutte. Un événement viendra toutefois bouleverser les activités des quatre musiciens: durant une perquisition ayant eu lieu chez le député provincial de la circonscription de Mercier, Amir Khadir, les autorités policières découvrent la présence d’un poster du groupe, une parodie de La Liberté guidant le peuple d’Eugène Delacroix, représentant M. Khadir armé aux côtés de la Bananarchiste ainsi que Jean Charest, à l’époque premier ministre du Québec, allongé, vraisemblablement décédé, sur le sol. La trouvaille fait scandale, et le député est obligé de s’expliquer publiquement pour la présence de cette affiche dans son domicile. Dans les jours qui suivent, les médias mettent la main sur un autre scandale lié au groupe: celui-ci est censé se produire sur les plaines d’Abraham pour les célébrations annuelles de la fête nationale du Québec. Interrogés à ce sujet, le premier ministre Jean Charest et le maire de la ville de Québec, Régis Labaume, exigent des organisateurs de l’événement qu’ils règlent ce problème. Mise en Demeure est alors forcé de se désister.